Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Territoriaux CGT Gisors
16 avril 2014

Le patronat entendu et servi

 

Après la sanction infligée à la politique conduite par François Hollande et le gouvernement Ayrault,
les salariés attendaient un discours répondant à leurs préoccupations. Ce n’est pas le cas. Le Premier
ministre s’inscrit dans les orientations précédentes et amplifie encore les mesures qui s’opposent à une
relance économique et sociale en France. Il confirme et aggrave l’offensive lancée contre le travail.
Dire que le pays ne pourra se redresser qu’en baissant massivement le « coût du travail » nous précipite
un peu plus dans la crise.
Le patronat a été entendu et servi. Le Premier ministre confirme l’austérité salariale dans le public
comme dans le privé. Il annonce de façon précise de nouveaux milliards d’euros d’aides aux entreprises,
encore une fois sans aucun contrôle ni engagement en termes d’emplois et de salaires. Le plan
d’économie dans les finances publiques est synonyme d’une baisse des capacités publiques d’intervention
sociale et économique, et d’une réduction des services publics et de leurs missions.
Le transfert d’une partie des cotisations sociales vers la fiscalité au prétexte d’augmenter le pouvoir
d’achat des salariés modestes est un leurre. C’est une baisse supplémentaire de la rémunération du
travail. « Zéro charges » pour les salaires payés au Smic, c’est condamner des millions de salariés aux
bas salaires.
Le salaire, c’est ce qu’il y a en haut de la feuille de paie, c’est ce qu’on appelle le salaire brut. Une
partie est mutualisée pour financer les aléas de la vie, le vivre ensemble, notre politique de santé et de
solidarité, l’autre partie est versée directement, le salaire net. Augmenter le bas de la feuille de paie
sans augmenter le haut, c’est moins de Sécurité sociale.
La CGT portera vendredi prochain, lors de sa rencontre avec le Premier ministre, les revendications
des salariés. Répondre aux aspirations des salariés et du monde du travail, c’est la condition pour
sortir notre pays de la crise.
La CGT appelle les salariés à ne pas se laisser faire et à manifester le 1er mai 2014.

Publicité
Publicité
Commentaires
Territoriaux CGT Gisors
Publicité
Archives
Newsletter
5 abonnés
Publicité